Vampire

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Selon la légende, l’origine des vampires remonterait au temps de Caïn, fils d’Adam. Celui-ci, pour avoir tué son frère Abel, fut maudit par Dieu et transformé en vampire. Ainsi rejeté, il est condamné à « vivre » loin de toute civilisation car il craint les rayons du soleil et son avidité vis-à-vis du sang le rend dangereux. Il rencontre alors Lilith (qui fut la femme d’Adam). Cette sorcière très puissante lui apprend à se servir de son propre sang et plus important encore, à engendrer des semblables….

Le vampire est un type de revenant qui fait partie des grandes créatures légendaires à l'origine des types mythologiques où se combinent de diverses manières l'inquiétude de l'au-delà, le mystère du sang. Suivant différents folklores et selon la superstition la plus courante, ce mort-vivant se nourrit du sang des vivants afin d’en tirer sa force vitale, ses victimes devenant après leur mort des vampires. La légende du vampire puise ses origines dans des traditions mythologiques anciennes et diverses, elle se retrouve dans toutes sortes de cultures à travers le monde.

Le personnage du vampire est popularisé en Europe au début du xviiie siècle. Vers 1725, le mot « vampire » apparaît dans les légendes d'Arnold Paole et de Peter Plogojowitz, deux soldats autrichiens qui, lors d’une guerre entre l’Empire Autriche et l'Empire ottoman, seraient revenus après leur mort sous forme de vampires, pour hanter les villages de Medvegia et Kisiljevo. Selon ces légendes, les vampires sont dépeints comme des revenants en linceul qui, visitant leurs aimées ou leurs proches, causent mort et désolation.

Diverses explications sont avancées au fil du temps pour expliquer l'universalité du mythe du vampire, entre autres les phénomènes de décomposition des cadavres, les enfouissements vivants, des maladies telles que la tuberculose, la rage et la porphyrie, ou encore le vampirisme clinique affectant les tueurs en série qui consomment du sang humain. Des explications scientifiques, psychanalytiques ou encore sociologiques tentent de cerner la raison qui fait que le mythe du vampire perdure à travers les siècles et les civilisations.

Le personnage charismatique et sophistiqué du vampire des fictions modernes apparaît avec la publication en 1819 du livre The Vampyre de John Polidori, dont le héros mort-vivant est inspiré par Lord Byron, Polidori étant son médecin personnel. Le livre remporte un grand succès mais c'est surtout l'ouvrage de Bram Stoker paru en 1897, Dracula, qui reste la quintessence du genre, établissant une image du vampire toujours populaire de nos jours dans les ouvrages de fiction, même s'il est assez éloigné de ses ancêtres folkloriques avec lesquels il ne conserve que peu de points communs.

Avec le cinéma, le vampire moderne est devenu une figure incontournable, aussi bien dans le domaine de la litérature que de celui des jeux vidéo, des jeux de rôle, de l'animation ou encore de la bande dessinée. La croyance en ces créatures perdure et se poursuit aussi bien dans le folklore populaire que par des sous-cultures, notamment gothique, qui s'y identifient.

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La « vampirisation » consiste dans la plupart des légendes en une simple morsure. Mais dans d’autre culture, le processus peut se révéler plus complexe. Le vampire devrait au préalable vider la victime de son sang avant de lui faire ingérer le sien. La proie deviendrait à son tour vampire.

Si l’on regarde la définition du mot vampire dans le dictionnaire, on peut lire « mort qui sort de sa tombe la nuit pour sucer le sang des vivants ». C’est d’ailleurs la définition que l’on retrouve dans la plupart des légendes. C’est un être qui n’appartient ni au monde des vivants, ni à celui des morts. La présence ou non d’une âme reste à déterminer. On le reconnait par la pâleur de sa peau blafarde. Il est immortel mais craint la lumière du soleil, l’ail et ce qui a attrait à la religion. Plus il est âgé et plus il est puissant. On mentionne souvent la présence de deux crocs pointus (identifiable sur un cadavre par deux petits trous paralléles).
Des variantes peuvent aussi être ajoutées comme la réflexion ou non dans un miroir, l’impossibilité de se rendre dans un endroit sans y avoir été invité auparavant ou de franchir l’eau courante. A cela s’ajoute également un don certain pour la séduction, un goût pour la chair et les excréments de ses victimes ou les siennes, mais aussi une légende selon laquelle un vampire est obligé de compter toute les graines d’un sac renversé et de dénouer tous les nœuds rencontrés.

Liste non exhaustive des termes désignant les vampires selon les cultures : 
    - Les vukodlak allemands ; 
    - Les Dachnavar arméniens ; 
    - Les Goules du Moyen-Orient ; 
    - Les Vétalâs indous ; 
    - Les Kiang Chinois
En Moldavie, on les appelle Drakul qui étymologiquement pourrait vouloir dire Dragon ou Diable. C’est d’ailleurs de là que vient le nom du Comte Dracula (Stoker).
En Valachie, le terme les désignant est Nosferat. Ce qui à donné naissance au personnage de Nosfératu (Murnau).

 

Dans ce domaine également, les capacités peuvent varier d’une culture à l’autre. On retiendra surtout quelques notions :
    - Capacité à se transformer aussi bien en animal (le plus souvent loup, chauve-souris mais aussi araignée, mouche, renard, hiboux…), qu’en objet inanimé (brouillard, halo lumineux, …) 

                o En chine, le Shiang-Shi se transforme en boule de poussière sous un lit

                o Le Lamia ou le Bejang a une forme inhumaine et prend l’apparence d’un humain

    - Capacité amélioré par rapport aux humains : force, rapidité, sens développé (ouïe, vue) - Contrôle de l’esprit de certains animaux voir humain (peur, trou de mémoire, …) ainsi que des forces de la nature (pluie, tempête, …)

Un vampire étant déjà mort, il faut recourir à des méthodes précises pour en éliminer un. Cela varie selon les croyances : 
    - La décapitation
    - La crémation (ou auto crémation par les rayons du soleil) 
    - Le pieu dans le cœur 
    - Le clou dans la tête 

Après l’une ou l’ensemble des pratiques, il est ensuite conseillé de l’enterrer à l’angle d’un carrefour.

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Là aussi les légendes y sont pour beaucoup. On y trouve pas mal de croyance quand au fait que certaine personne (morte ou vivante) ont plus de chance d’en devenir un. Parmi les prédispositions, il y a la naissance (7è fils d’un 7è fils, être né avec des dents, avoir des cheveux roux…), des croyances (refuser la religion orthodoxe, avoir été excommunié …) mais aussi des raisons diverses (manger du mouton tué par un loup, être mordu par un vampire,…).
Certaines concernent les morts. Si un chien sauvage saute par-dessus un cadavre et ne s’enfuit pas, il se transformera (de même que si un chat saute). S’il se reflète dans un miroir, s’il n’y a pas de corde ou de nœud dans le cercueil, on peut la craindre. Pour lutter contre ça quelques solution existent comme, placer une pièce en fer dans la bouche, placer un pieu dans le cerceuil, mettre une branche de rosier sauvage sur le couvercle, …

L’un des plus célèbres étant le personnage de Dracula, inspiré de l’histoire du prince de Valachie, Vlad Tepes, créé par Bram Stoker. Mais les premiers romans consacrés aux vampires remontent au 17è siècles avec en 1748, Der Vampyr écrit par Heinrich Augustin Von Ossenfelder. Suivit en 1797 par Goethe et sa Fiancée de Corinthe. En 1819, le livre Le vampire, écrit par John William Polidori retient l’attention et fut un grand succès ce qui convainquît d’autre auteurs à s’y mettre.
Plus récemment, c’est Anne Rice qui se spécialise dans les romans sur les vampires avec son premier opus Entretien avec un vampire publié en 1976, mettant en scène le personnage du vampire Lestât de Lioncourt, dont elle écrira plusieurs suites. Ces livres sont rassemblées dans une série intitulée Les chroniques des vampires composée de 10 volets écris entre 1976 et 2003.
Et bien sûr, la saga la plus récente, celle du Désir Interdit ou Twilight, relatant la relation entre une humaine et un vampire entièrement civilisé. Dans ses romans, Stéphenie Meyer met en scène un clan de vampire vivant parmi les humains et combattant leurs idéaux notamment en adoptant un régime particulier constitué uniquement de sang animal.

Le premier film est celui mettant en scène le personnage de Nosferatu par Murnau en 1922. Ensuite les différentes versions de Dracula notamment celle de Coppola en 1992 ou celle de 1958 ou le personnage est joué par Christopher Lee. Viendront ensuite des films comme Une nuit en enfer de Rodriguez (1996) , l’adaptation de romans d’Anne Rice comme Entretien avec un vampire ou encore La reine des damnés. Le vampire se décline aussi pour les enfants dans le film Le petit vampire. On peut également citer les affrontements entre Lycans et Vampires dans la saga Underworld.
A la télévision, la première série consacrée sur les vampires fut créée en 1997 par Joss Whedon, Buffy contre les vampires suivit de son spin-of Angel en 2000. Ces créatures mythiques sont aussi abordées dans les séries Supernatural ou Charmed. Plus récemment, la série True Blood inspirée des romans La communauté du Sud de Charlaine Harris.

 

 

 

 

 

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