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L'Hydre

L'Hydre

Né de Typhon et d'Échidna, l'hydre de Lerne est un serpent à plusieurs têtes qui repoussent dès qu'elles sont tranchées. Son haleine est mortelle et, dans son sang, coule un poison foudroyant. Elle fut abattu par Héraclès qui, aidé de son neveu Iolaos, empêcha ses têtes de repousser en brûlant chaque blessure.…

serpent gigantesque qui possédait plusieurs têtes (le nombre varie), et soufflait par ses gueules une haleine empoisonnée sur les marais de Lerne, près d'Argos. La destruction de l'Hydre fut l'un des douze travaux d'Héraclès ; il y parvint avec l'aide de son neveu Iolaos. Lorsqu'on coupait une tête, il en repoussait deux ; alors ils brûlèrent chaque blessure du monstre avec des brandons ardents et coupèrent en dernier lieu la tête du milieu, que l'on disait parfois immortelle. Les flèches qu'Héraclès trempa dans le sang de l'Hydre infligeaient des blessures incurables.

Hydre de Lerne (mythologie), dans la mythologie grecque, créature monstrueuse vivant dans les marais de Lerne, dans le Péloponnèse.L’Hydre de Lerne est née de l’union des monstres Typhon et Échidna. Possédant une haleine exhalant un poison mortel, elle terrorise les habitants de la région d’Argos et décime leurs troupeaux.

Dotée suivant les récits d’un corps de chien ou de serpent, elle possède neuf têtes de serpent — parfois moins (cinq ou six), parfois beaucoup plus (jusqu’à cent) —, dont l’une est immortelle.

L’Hydre de Lerne fait l’objet du deuxième des douze travaux d’Héraclès, qui est chargé par Eurysthée de la tuer. Le héros parvient à faire sortir le monstre de son repaire au moyen de flèches enflammées, puis entame la lutte. Mais, chaque fois qu’il réussit à couper une de ses têtes, deux repoussent à la place. Héraclès parvient finalement à se débarrasser de l’Hydre grâce à l’aide de son neveu Iolaos, fils de son demi-frère et néanmoins jumeau Iphiclès (fils d’Alcmène et d’Amphitryon). Ce dernier lui prête secours en incendiant un bois voisin, fournissant au héros des branches enflammées lui permettant de brûler les blessures du monstre pour empêcher les têtes de repousser. Héraclès tranche ensuite la tête immortelle, qu’il enterre sous un énorme rocher, après quoi il trempe ses flèches dans le sang du monstre afin de les rendre empoisonnées.

Le sang de l’Hydre de Lerne, qui a rendu redoutables les flèches d’Héraclès, sera pourtant, bien plus tard, l’instrument de sa mort : le héros revêt un jour une tunique imbibée de ce sang, que lui a offerte sa femme Déjanire — celle-ci s’étant laissée persuader par le centaure Nessos qu’il s’agit d’un philtre d’amour. Ne pouvant plus supporter les atroces douleurs provoquées par le poison, Héraclès finit par se donner la mort.

Les nombreuses représentations de l’Hydre de Lerne, figurée avec ses multiples têtes de serpent, concernent le combat qui l’oppose à Héraclès (ou à Hercule, transposition latine du héros grec).

L’Hydre de Lerne figure sur diverses mosaïques, vases et amphores antiques, grecs comme romains. Citons notamment une amphore à figure noire conservée au musée du Louvre (Paris), réalisée vers 500 av. J.-C. et attribuée au peintre de Diosphos, et une mosaïque d’une villa gallo-romaine (vers 150-180 apr. J.-C.) mise au jour à Saint-Paul-les-Romans, où le combat d’Hercule et de l’Hydre figure à côté des onze autres travaux du héros et demi-dieu.

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Nombreuses sont également, à partir de la Renaissance, les œuvres inspirées par l’affrontement du monstre avec Héraclès / Hercule. Vers 1460, Antonio del Pollaiolo peint un Hercule et l’Hydre(Galerie des Offices, Florence). Au xve siècle également, Pier Jacopo Alari Bonaccolsi, dit l’Antico, réalise une médaille en bronze intitulée Hercule et l’Hydre de Lerne, (musée national du Bargello, Florence). Reni Guido est quant à lui l’auteur d’un Hercule terrassant l’Hydre de Lerne (1620-1621, musée du Louvre). Évoquons également l’Hercule et l’Hydre de Lerne du Guerchin (vers 1618, musée Grobet-Labadié, Marseille), le tableau de même nom de Zurbarán (1634, Musée du Prado, Madrid) et celui de Gustave Moreau (vers 1876, musée Gustave Moreau, Paris). Au début du xxe siècle, Antoine Bourdelle, dans la seconde version de sa colossale statue Héraclès archer,sculpte en bas-relief le rocher sur lequel le héros prend appui de plusieurs scènes des douze travaux, dont Héraclès et l’Hydre de Lerne.

Si les hydres sont des créatures récurrentes dans la fantasy, leur origine vient de lamythologie grecque et plus précisément de l’Hydre de Lerne.

Fille de Thyphon et Echidna, c’était un monstre dont les descriptions varient. Alors que les plus anciens récits lui donnent un corps de chien et une centaine de têtes, les plus modernes la décrivent telle que nous nous la représentons le plus. Soit dotée d’un corps de dragon et de cinq ou neuf têtes. L’une des têtes est l’intelligente qui dirige le corps et les autres têtes, mais qui est également immortelle. Ses terribles gueules dont le souffle empoissonné, tuent instantanément quiconque le respire, même quand elle dort. L’une des particularités la rendant plus redoutable qu’elle ne l’est déjà, est que lorsque l’on tranche une de ses têtes, deux autres repoussent à la place.

Hydre

Après sa naissance, la déesse Héra décida de l’élever. Pour cela, elle la plaça sous un platane au lac de Lerne, qui lui donna son nom. Elle y fit régner la terreur durant des années,ravageant bétails et récoltes jusqu’à ce qu’Héraclès vienne la combattre lors de son second travail. Pour la vaincre, il l’attira hors de son repaire avec des flèches enflammées.

Héra, haïssant Héraclès et n’appréciant pas de le voir s’attaquer à l’hydre, envoya un crabe pour le distraire. Mais Héraclès l’écrasa et reprit le combat. Héra fit  de ce crabe la constellation du Cancer.

Le combat fut terrible et grâce à la peau du lion de Némée Héraclès fut protégé des morsures de la créature. Cependant, il fut très vite dépassé par le nombre de têtes ne cessant d’augmenter chaque fois qu’il en tranchait une. Il appela son neveu Iolaos pour qu’ilenflamme les arbres de la zone du combat. Chaque fois qu’Héraclès tranchait une tête, Iolaos la cautérisait avec le feu pour qu’elle ne repousse plus.

A la fin, il ne resta que la tête immortelle qu’Héraclès trancha et enterra. Avec le sang de l’hydre, il fit un poison. Il est dit dans certaines versions, qu’Eurysthée qui avait commandé ce travail à Héraclès, refusa de lui en accorder la réussite car il ne l’avait pas accompli seul.

Ce monstre naquit de l’union de Typhon et Echidna, qui furent aussi les parents de Cerbère. C’est un serpent d'eau à corps de chien, possédant plusieurs têtes (le nombre varie de 5 à 100, voire 10000 selon les auteurs) dont une immortelle qui était en partie en or. Ces têtes se régénéraient doublement lorsqu'elles étaient tranchées. De plus, l'haleine soufflée par les multiples gueules exhalait un poison radical, même durant le sommeil de l'animal. Le monstre ravageait le bétail et saccageait les récoltes.

 

 

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